Milieu urbain, agriculture… Voilà deux notions bien opposées et c’est pourtant tout le défi des jardins collaboratifs. Vous connaissez ? Non ! Docteur BonneBouffe vous fait découvrir ce concept particulièrement intéressant et vous livre les avantages insoupçonnés de ce concept pour l’économie locale et la santé de la population !
Les atouts santé des jardins collaboratifs
La ville est un lieu totalement insolite pour y planter son potager et c’est pourtant une idée extraordinaire ! Grâce aux jardins collaboratifs, c’est un nouveau souffle que l’on apporte à travers ce projet, vous rapprochez les gens et dynamisez votre zone.
1. On récolte ce que l’on sème !
Oui, ce titre était un peu facile ! Mais en même temps, les tomates de son propre jardin sont tellement meilleures ! Même si la moitié ont finis par pourrir, ce n’est pas grave, ce sont les vôtres et ça, c’est cool !
2. Les petits vont a-do-rer !
Avec le jardin collaboratif, vous pourrez partager une activité avec les plus jeunes : enfants, frères, sœurs, cousins, cousines… Le jardinage reste une activité très importante pour les plus petits, c’est là qu’ils apprennent et pas au salon de l’agriculture.
3. On crée des liens
Ce qui manque parfois dans les quartiers ce sont des liens, vous rencontrerez sur votre parcelle un grand nombre d’habitué qui viennent planter leurs oignons. Ces habitués ont tout âge, toute culture et tant de choses à partager !
C’est d’autant plus attractif pour l’intergénérationnel qui se crée par exemple entre nos seniors et nos petits, dit comme ça, ça fait cliché, mais c’est hélas une vérité !
4. C’est économique et écologique !
Les jardins collaboratifs forment un cycle court ! Vos salades ne viennent pas de l’autre bout de la France par le sous-sous-sous-sous-traiteur de votre hypermarché ! C’est bien plus économique puisque qu’il n’y a que l’association qui sert d’intermédiaire et vous réduisez l’empreinte carbone (à savoir le dégagement de CO2 utilisé dans le processus de production et d’acheminement)
5. On recycle et on apprend
Les déchets organiques peuvent être réutilisés en composte et on peut faire de ces jardins des fermes pédagogiques pour les plus jeunes comme les plus grands !
Les handicapés (mentaux notamment) peuvent aussi apprendre à travailler dans ce genre de structure, c’est un véritable coup de pouce qui n’est pas négligeable au vu de la difficulté à encadrer ce public.
Tout n’est pas si rose avec le jardin collaboratif !
1. Évitez les coqs, pitié !
Un coq, c’est mignon, mais ça fait énormément de bruit !
Oui, les animaux de la ferme peuvent se montrer malodorants et bruyant, c’est un problème à envisager. Certaines communes s’arrangent d’ailleurs pour faire les fermes pédagogiques à des lieux suffisamment isolés pour ne déranger aucun voisinage.
2. La place en ville a un coût
Mettre des espaces verts, créer des champs et des fermes sont de belles initiatives, mais tout cela à un coût pour les municipalités et génère des problèmes de place !
Maintenant, il faut faire la part des choses, c’est un choix économique et politique à faire pour une initiative positive !
3. La pollution environnementale
Qui dit ville, dit pollution, on peut s’interroger sur la qualité environnementale dans lequel pousseront les fruits et légumes des jardins collaboratifs… Un petit test de l’air, de l’eau et du sol ne serait pas de refus, il y aura de quoi en faire pâlir plus d’un !
Reste sinon les agricultures urbaines qui peuvent apporter un peu de verdure avec des hectares de champs en pleine ville !
Et vous, qu’en pensez-vous ? Pour ou contre les jardins collaboratifs ?
Sources :
– (1) Colibris-lemouvement.org, revegetaliser-lurbain !, consulté le 02 décembre 2015
– (2) Jardins-familiaux.asso.fr, les associations, consulté le 02 décembre 2015
– (3) Jardin-partages.org, jardin communautaire, consulté le 02 décembre 2015