Les personnes minces auraient plus de risques de devenir folles – c’est la conclusion d’une vaste étude conduite pendant 9 ans sur près de 2 millions de personnes (1). Docteur BonneBouffe vous dévoile tout:
Le poids influence-t-il le risque de démence?
Une étude souligne un lien entre poids et développement cognitif
Le surpoids a l’inconvénient d’entraîner tout un tas de problèmes de santé: maladies cardiovasculaires, diabète, obésité… Mais, selon une étude britannique (1), le surpoids aurait un “avantage” : celui de favoriser l’entretien des capacités de notre cerveau sur le long terme.
En effet, les résultats de l’étude montrent que le surpoids protégerait contre certaines maladies cognitives, telles que la maladie d’Alzheimer, de Parkison ou encore de Lewy.
L’excès de poids pourrait protéger de la démence
Certaines études avaient affirmé dans le passé que l’obésité à l’âge moyen pouvait favoriser plus tard l’apparition de la démence. Or, la nouvelle étude, conduite pendant 9 ans sur près de 2 millions de personnes âgées de 40 ans et plus, suggère aujourd’hui le contraire.
L’étude affirme que l’obésité pourrait être un facteur de protection contre la démence. Les chiffres montrent que, par rapport aux personnes de poids normal qui ont un indice de masse corporelle (IMC) compris entre 20 et 25, les plus maigres (IMC inférieur à 20) ont un risque de démence supérieur de 34%.
Les personnes minces : davantage
Ainsi, plus l’IMC augmente, plus le risque de développer des démences diminuerait ! A tel point que les personnes atteintes d’obésité sévère (IMC supérieur à 40) auraient un risque diminué de 29% par rapport aux personnes de poids normal.
Il est vrai que l’obésité comporte bien d’autres risques pour la santé. Mais cette découverte mérite à coup sûr d’être investiguée…
Sources:
(1) Etude Qizilbash N, et coll. Lancet Diab Endocrinol 2015 ; 3(6) :431-436. DOI : 10.1016/S2213- 8587(15)00033-9